Découvrir les étapes de production des légumes
Chaque semaine, les maraîcher·ères garnissent nos paniers de légumes, de saison, produits près de chez nous. Mais qui sait comment protéger les poireaux de la mouche qui les dévore ? ou encore que le chou que nous mangeons en janvier a été planté au mois de juin dans les champs ?
Cette série de vidéos et d’illustrations a été conçue pour vous faire découvrir le cycle de culture des légumes à travers les saisons, ainsi que les aléas auxquels font face les maraîcher·ères. Vous pourrez ainsi mieux comprendre leur travail acharné pour nous fournir des légumes tout au long de l’année.
LE CHOU
Les étapes de production du chou :
SEMIS -Début mai
PLANTATION - Début juin
Depuis quelques années, Andrea plante ses jeunes choux en pleine terre dès le mois de juin, ce qui permet de mieux gérer la sécheresse qui sévit ces dernières années. Le chou a besoin d’être bien irrigué à sa plantation, et très régulièrement pendant toute sa croissance ; il craint également les coups de chauds.
DEVELOPPEMENT - De juin à octobre
Malheureusement, même en appliquant toutes ces techniques, l'altise peut parfois se manifester en grande quantité, mettant ainsi en péril la production.
RECOLTE - D'octobre à février
Andrea va commencer la récolte des choux rouges 120 jours après le repiquage, dès le mois d’octobre. Notre chou lisse, blanc, vert ou rouge sera ainsi conservé dans des caves au frais ou distribué dans les paniers rapidement, tandis que ses compagnons chou frisé, chou de Bruxelles resteront au champ.
DEGUSTATION - D'octobre à février
Qui aurait cru que le chou que l’on mange à l’automne ou l’hiver a été planté au mois de juin ?
Certains choux, comme le chou rouge, peuvent se manger crus, coupés finement et mélangés avec des noix, des pommes ou en coleslaw. D'autres sont très appréciés fermentés : en choucroute ou en kimchi dans sa version coréenne. Sans oublier la soupe aux choux ou la potée !
Illustration © Chloé Adelheim
LA COURGE
LA COURGE
SEMIS- début mai
PLANTATION - début juin
FRUCTIFICATION - mi-juillet
Une fois cette première menace écartée, Andrea peut laisser la nature faire son travail : le plant s’enracine, se développe, fleurit et, après la pollinisation, les premiers fruits arrivent.
Là encore, Andrea constate que l’humidité et la faible luminosité ont un impact sur le nombre de fruits et sur leur croissance : la récolte sera moins bonne cette année mais un nouveau danger pour les courges pointe son nez. La pluie n’a pas permis aux courges de bien sécher dans les champs.
CONSERVATION - d'octobre à avril
Dans les lieux de stockage, le taux d’hygrométrie est particulièrement élevé et rend dans un premier temps l’utilisation du chauffage impossible.
C’est alors la conservation des courges, que nous mangeons parfois jusqu’au printemps, qui est en péril. Cette année, Andrea prévoit une perte de courges plus importante que les années passées en raison de l’humidité, qui risque d’abîmer les légumes plus rapidement.
DEGUSTONS - d'octobre à avril
Les courges sont distribuées dans nos paniers à partir d’octobre et jusqu’à épuisement des stocks. Il ne nous reste plus qu’à les cuisiner, en soupe, en gratin, en purée, rôties au four ou encore dans de beaux gâteaux fondants. Et à les déguster !
Illustration © Chloé Adelheim
Cette infographie a été réalisée grâce au soutien financier de :