Espaces de rencontre et d'échanges entre paysan·nes en AMAP et amapien·nes d'un même territoire, les interAmap sont un maillon essentiel pour faire vivre le lien au sein du mouvement régional. Entre échanges de pratiques et projets collectifs, elles permettent aux groupes et aux fermes de ne pas se sentir isolés et de donner corps au Réseau dans les territoires.

10 inter-AMAP territoriales

Initiées en 2006¹, les Inter-AMAP de la région IDF, aujourd'hui au nombre de 10, rassemblent les groupes et les fermes en AMAP en fonction des proximités géographiques.
C'est à cet échelon local des Inter-AMAP, où l'interconnaissance personnelle est possible et facile, que peuvent se traiter des questions de diffusion et de mutualisation des pratiques internes au Réseau telles que :

• la construction collective de l'éthique : identification des « bonnes pratiques », expérimentation et créativité permanentes, etc. ;
• le soutien aux "partenariats en difficultés" : une relation qui commence à tanguer, l'appui à un groupe en difficulté interne via le témoignage de pairs voisins, l'interpellation des partenariats présentant une ou des pratiques manifestement déviantes, etc. ;
• l'accompagnement des partenariats en cours afin d'assurer leur pérennité : questionnements sur telle ou telle pratique ;
• l'accompagnement des nouveaux partenariats : poser les bonnes bases, rappeler les principes de la Charte, etc. ;

C'est aussi dans les Inter-AMAP que nous pouvons consolider le développement de relations externes et la mobilisation en nous appuyant sur l'ancrage local de chaque groupe (exemples : lutte contre l'étalement urbain et le bétonnage des terres agricoles, participation à des manifestations au niveau du département, …),

Dans les années à venir, la dynamique de ces Inter-AMAP en tant qu'espaces intermédiaires de réflexion et de décision est fondamentale pour le fonctionnement démocratique du réseau et son rayonnement territorial.

^{_{1) Voir l'article de Philippe Soutan sur les Inter-AMAP paru dans “Sous les pavés, la terre n°14” de janvier 2012}}