Ayant découvert que le Réseau AMAP IdF travaille sur la sensibilisation scolaire et étant moi-même enseignante et amapienne, j'ai proposé à Emilie, salariée du Réseau, de concevoir ensemble une séance « AMAP » qui pourrait être menée en classe par les amapien·nes qui le souhaiteraient.

• de partir de ce qui est la base d'une AMAP : le panier de légumes
• de prendre en compte le besoin qu'ont les enfants de toucher, sentir, voir, goûter, pour mieux comprendre et s'approprier les choses.

Après quelques concertations, est née une première séance centrée sur les légumes du maraîcher de mon AMAP (complétés par ceux d’une autre ferme) et sur leur provenance. Nous pressentions qu'il faudrait d'autres temps d'échanges pour évoquer des sujets tels que la saisonnalité, les familles de légumes... et cela s'est confirmé avec l'expérimentation de notre première intervention dans une classe de CM2, d’une école de Palaiseau !

Une enquête sur les légumes

Beaucoup de questions ont été soulevées. Ils ont tous participé activement, avec beaucoup d'intérêt, d'enthousiasme et d'attention. Les élèves ont aimé découvrir le lieu de production de ces légumes et la photo de notre maraîcher. Par la suite, ils ont même écrit au producteur pour le remercier et partager avec lui leurs découvertes et émotions !

Ne pas oublier de goûter

Après la récréation, nous avons cuisiné les légumes : activité très attendue ! Par groupe, les élèves ont épluché, découpé, découvert l'intérieur de certains légumes avec des exclamations ! Nous avons organisé une dégustation de légumes crus, et l'enseignante a sorti du four et fait déguster les légumes cuits dans l'après-midi.

Une nouvelle séance à programmer

La séance a été concluante, très appréciée par les enfants comme par l'enseignante, très riche en découvertes et apprentissages... Mais nous n'avons malheureusement pas pu approfondir tous les sujets évoqués par les enfants eux-mêmes : il faudrait revenir !

Nous avons alors imaginé une autre séance, en partant toujours du panier de légumes, pour se centrer cette fois sur la saisonnalité des légumes.

Par Emilie Le Huérou, amapienne et bénévole au Réseau AMAP IdF.