31 août 2021

La question du genre et des AMAP... une problématique nouvelle pour le mouvement ?

En février 2021, le Réseau AMAP Ile De France a lancé une étude de sciences sociales sur les amapien·ne·s de la région francilienne. En cherchant à savoir « Qui sont les amapien·ne·s d’IDF ? », nous avons souhaité nous concentrer particulièrement sur les enjeux de classe et de genre. Avec ces deux prismes d’enquête, Manon, notre stagiaire en charge de l’étude pour 6 mois, a réalisé un questionnaire, des observations lors de distributions mais aussi des entretiens individuels et collectifs d’amapien·ne·s. Dans ce travail, elle a été accompagnée par Noémie et Mathilde, salariées du Réseau, ainsi que plusieurs administrateur·trices. Cet article et celui qui suivra restituent donc en partie cette recherche.

La question du genre et des AMAP… une problématique nouvelle pour le mouvement ?

Pour commencer…

Les questionnements autour du « genre » en AMAP ne sont pas nouveaux, cela a notamment été le sujet de quelques travaux aux Etats Unis, chez nos cousins des CSA (Community Supported Agriculture). Depuis peu dans le mouvement des AMAP et plus largement au sein des organisations de soutien à l’agriculture paysanne, les femmes paysannes font l’objet de formations et de publications. Pourtant, les femmes amapiennes semblent jusqu’à présent n’avoir jamais été au cœur de recherches pour les sciences sociales françaises, ni pour le mouvement. La démarche est donc bel et bien novatrice !

Pourtant ce sont elles qu’on met en avant à travers le mythe fondateur des AMAP avec les teikei japonais qui ont été fondés par des mères de familles japonaises. Dans les années 60, pour faire face à une augmentation de l’alimentation importée, elles ont initié des contractualisations avec des agriculteurs locaux.

A partir d’entretiens individuels, d’entretiens collectifs en non mixité de genre et avec en appui les résultats du questionnaire*, nous avons tenté de renseigner le rôle et la place des femmes dans les AMAP mais aussi les conséquences de l’irruption d’un panier AMAP dans leur foyer et vie quotidienne. A noter, l’étude s’est focalisée principalement sur des couples hétérosexuels puisqu’ils représentaient, selon le questionnaire et les entretiens, la situation majoritaire des personnes interrogé.e.s.

Le travail des femmes en AMAP : omniprésent mais pourtant invisible

Plusieurs travaux universitaires anglophones sur des CSA, en Iowa et dans le Michigan (référence en bas de l’article) ont travaillé sur la place des femmes dans ces mouvements dans les années 2000. Sur les CSA étudiées le constat est sans appel : la majorité des personnes investies dans les collèges décisionnaires ainsi que les personnes présentes, sont des femmes. On obtient d’ailleurs les mêmes résultats lors des observations et des entretiens collectifs réalisés au sein des AMAP d’Ile-de-France.

Le questionnaire réalisé sur 2251 personnes en avril vient appuyer ces hypothèses : 77, 31% des répondant.es sont des femmes et 21,76% sont des hommes. Autrement dit, plus de ¾ des personnes ayant répondu sont des femmes.

« Notre AMAP est beaucoup plus portée par les femmes, parce que chez nous, il y a très peu d’hommes. S’il y a des hommes, (…) ils viennent avec leurs femmes ou alors c’est que leurs femmes ne peuvent pas venir. On a très peu d’hommes moteurs et acteurs. Et très peu qui se sont inscrits eux-mêmes en tant qu’hommes. » (Entretien collectif)

Pourtant dans bon nombre d’entretiens beaucoup d’amapiens et amapiennes semblent minimiser ou ne pas réellement voir cette répartition inégale entre hommes et femmes.

Plusieurs raisons peuvent expliquer l’invisibilisation de ce travail et de ses enjeux :

  • Il existe une tradition française académique et médiatique qui consiste à occulter le prisme du genre sur certains sujets. La défense des valeurs universalistes permet souvent de masquer mais les conséquences concrètes du genre de la personne sur son quotidien, ses choix mais aussi les discriminations qu’elle peut subir. Quelques messages allant dans ce sens ont d’ailleurs été écrits dans la section "commentaire" du questionnaire par des amapien·ne·s déclarant être hostiles à l’orientation de genre de cette enquête, jugeant qu’elle n’est pas un sujet prioritaire pour le mouvement ou encore s’opposant à l’utilisation de l’écriture inclusive.
  • Ensuite, le fait que le panier soit bien souvent à destination d’un couple ou d’une famille. Il existe une frontière floue entre l’inscription d’une personne et le foyer impliqué par l’inscription au panier. Pourtant il semblerait, au regard des résultats du questionnaire, que ce soit bien souvent une seule personne au sein du couple qui prenne la majeure partie de la responsabilité de l’AMAP et que bien souvent l’initiative soit féminine, et que les hommes auraient un rôle un peu plus « passif » et secondaire. Par exemple, parmi les participant·e·s au questionnaire, plus de 88% des femmes ayant répondu au questionnaire ont pris l’initiative de s’inscrire en AMAP, alors que chez les répondants, ils n’étaient que 63% à avoir fait cette démarche.
  • Est-ce une question de génération ? Beaucoup d’amapien·ne·s semblent témoigner que les jeunes hommes en couple semblent plus investis. Il peut sembler logique que de récents changements des pratiques vers plus d’égalité en ce qui concerne les tâches domestiques se soient appliquées aux AMAP. Pour autant, dans les résultats du questionnaire ce n’est pas ce qui transparait. Pour les 30 ans et moins qui ont répondu, 75% sont des femmes et, pour la catégorie des retraité·e·s, 76% sont des femmes.

« Qui cuisine le panier ? » ou la répartition des rôles dans les foyers amapiens en Ile-de-France

Une étude de l’INED (voir référence de l’article en bas de page) parue en 2014 et intitulée « 25 ans de participation des hommes et des femmes au travail domestique », démontre que les femmes françaises réalisent 21 heures de travail domestique par semaine soit 9,3h de plus que les hommes qui en réalisent 12,2h. Elles faisaient donc en 2010 les 2/3 des tâches domestiques. Si cette étude a 10 ans et qu’il y a fort à parier qu’il y a eu une évolution depuis, elle montre néanmoins entre 1985 et 2010 une diminution du temps consacré aux tâches domestiques et parentales pour les femmes notamment grâce aux avancées technologiques qui ont permis de gagner du temps (repas préparés, restauration rapide, robot de cuisine…). Cependant, ces chiffres ne montrent pas que ces évolutions ont libéré les femmes de leurs responsabilités traditionnelles.

Cette étude INED ne révèle pas la charge mentale** que portent les femmes pour nourrir et alimenter leurs familles. La norme reste que le rôle nourricier de soin reste dans la sphère des femmes.

Ainsi, lors de la composition de notre questionnaire nous avons tenu à savoir qui, au sein des foyers amapiens, réalisait les tâches propres à l’adhésion de l’AMAP. Plusieurs tâches domestiques induites par l’engagement peuvent sembler évidentes : aller chercher le panier, cuisiner les aliments, ou faire les distributions bénévoles tandis que d’autres, moins visibles et plus organisationnelles, relèvent de la charge mentale : prendre l’initiative d’aller à l’AMAP, gérer les mails et renouveler les contrats.

Les données obtenues à partir de ces questions indiquent que dans la plupart des cas, ces tâches sont réalisées par la personne qui a rempli le questionnaire. En ce qui concerne la personne qui vient récupérer les paniers, presque 75% des hommes répondants déclarent y aller le plus souvent pour presque 71% des femmes répondantes. Un résultat qui laisse penser que c’est finalement plus une question de rôle au sein du foyer : une seule personne prend la responsabilité et la gestion de la tâche AMAP. De plus, les hommes répondants sont plus nombreux à déclarer que la répartition est paritaire dans leur foyer, et que les femmes répondantes restent celles qui réalisent ces tâches plus que leurs conjoints ou autres les membres de leurs foyers. A titre d’exemple, 90% des femmes répondantes déclarent remplir les contrats, pour 75% des hommes répondants. Dans ce dernier cas de figure, ils disent dans plus de 15% que la répartition de cette tâche est égalitaire et dans plus de 8% des cas c’est leur conjoint·e qui réalise ce travail. Les amapiennes répondantes déclarent à plus de 6% que la répartition est égalitaire et à presque 3% que c’est leur conjoint.e qui prend les contrats en charge.

On remarque que l’écart se creuse plus largement concernant les tâches relatives à l’organisation : prendre l’initiative de s’inscrire, remplir les contrats et gérer les mails ; autrement dit, la charge mentale et morale propre à l’AMAP, qui reste un système avec un certain nombre d’implications et demande des compétences en organisation.

Le sujet de la charge mentale a été longuement discuté lors des entretiens individuels et collectifs. Bien que toutes les amapiennes interrogées n’aient pas forcement utilisé ce mot, il semblerait que ce soit bien sur ce concept que se cristallise le plus l’inégale répartition des tâches liés à l’AMAP. Aussi on pourrait se demander : Existe-t-il une charge mentale spécifique à l’AMAP ?

« Un jour où je ne peux pas aller récupérer le panier il ne va pas se dire « ah je me démerde, soit j’appelle, soit j’y vais pour elle ». (…) où est la limite entre ne pas laisser faire l’autre et se dire si je ne le fais pas, personne ne le fait (…) j’ai fait le test où je ne vais pas chercher le panier, et je me suis dit je ne vais rien dire et on verra ce qui se passe. Et en fait panier perdu ! Donc j’avais un peu l’idée (…) que je portais beaucoup de poids, mais je ne m’étais pas rendue compte à quel point c’était extrême en fait ! (…) Je ne me rappelle pas la dernière fois, où il a rempli un contrat, je ne me rappelle pas la fois où il a fait une distrib. Il est allé les faire parce que je me suis inscrite avec mon nom et après on s’est réparti pour savoir si c’est lui ou moi qui allions les faire. Bon… on a inscrit le foyer on va dire, mais ce n’est pas lui qui a rempli l’Excel, il ne sait même pas où trouver l’Excel !» (Entretien collectif)

La charge mentale consiste essentiellement en un travail d’organisation et de planification. Quand et où faut-il aller chercher le panier ? Lorsque l’on est absent qui prévenir ? A qui demander de le récupérer ? Quand ont lieu les renouvellements de contrat ? Quand et comment peut-on aller aider à la ferme ? Quand et où s’inscrire pour réaliser les distributions ? Auprès de qui et où s’inscrire à une AMAP ?

Au vu des résultats de l’étude, il semblerait que ce travail soit réalisé par une seule personne au sein du foyer et bien souvent par des femmes. Le conjoint aurait donc un rôle un peu plus secondaire et beaucoup moins de gestionnaire. Pour certaines amapiennes, l’adhésion à l’AMAP est un engagement militant qui provient de leur initiative et leur volonté et elles n’ont pas à le faire porter sur leurs conjoints même s’ils bénéficient également du panier AMAP. « Moi personnellement, c’était un choix qui venait de moi, presque un choix militant on va dire. Finalement je ne l’ai pas fait porter à mon conjoint donc qu’il me suive ça me paraît normal, parce que c’est un choix que j’assume.» (Entretien collectif).

Pourtant si les amapiennes déclarent avoir choisi cette division du travail domestique et choisi de consacrer du temps à obtenir une alimentation saine sans aucune contrainte extérieure, elles sont socialisées à prendre cette responsabilité alimentaire dès l’enfance et donc avoir une exigence accrue concernant la qualité de l’alimentation.

Néanmoins si l’organisation logistique liée à l’AMAP est lourde, certaines amapiennes ont tenu à souligner que l’AMAP déchargeait aussi une partie de la charge mentale. « Moi clairement depuis que j’ai ce panier je vais quasiment plus dans les magasins, et ça, c’est un allègement de mon karma et de mon esprit phénoménal ! Au-delà de la corvée d’aller dans les magasins, c'est la corvée de rester comme ça à zoner en se demandant ce qu’on va acheter, ce qu'on va manger ce soir. Moi, je surkiffe l’effet de contrainte libérateur du panier, c’est-à-dire qu’y a pas de choix, et donc y a pas de dilemme, et donc y a pas de réflexion. Enfin, moi ça m’enlève une charge mentale de fou le panier. Je sais que j’ai à bouffer le lundi, je sais que ce sera bon et que ce sera super, parce que c’est fait par quelqu’un que j’aime et que je connais et c’est rempli de bonheur ce panier. Au-delà du fait qu’aller le chercher, c’est un moment sympathique et tout ça, c’est aussi un truc que je trouve, (…) complètement libérateur. Je fais avec ce que j’ai, et c’est parfait comme ça. » (Entretien individuel)

L’AMAP a donc pour certaines un effet de « contrainte libératrice »: le non-choix limite la nécessité de devoir penser quoi acheter puisque le contenu du panier est imposé par le ou la paysan·ne.

Un pouvoir de décision au sein des AMAP qui reste monopolisé par les hommes ?

Parmi les résultats qui ont pu nous étonner suite au questionnaire, les hommes amapiens déclarent être plus investis que les femmes amapiennes sur des postes bénévoles à responsabilités dans leur groupe AMAP ou le mouvement. Plus de 38% des hommes répondants contre 28% des femmes répondantes ont répondu être investis dans l’AMAP, ce qui fait un écart entre les deux genres de 10% et laisse penser que les hommes sont plus nombreux dans les corps décisionnaires alors que peu nombreux dans les groupes. Bien sûr, cela reste subjectif au regard de ce que chacun·e considère comme un poste à responsabilité – ce qui n’était pas précisé dans le questionnaire. Ces 10% ont donc une forme de réalité qui reste subjective et fonction de la perception des répondant·es.

Pour ce qui est de la différence de genre concernant la fréquence de participation à la distribution et les différentes activités proposées par l’AMAP (visites et participation à la ferme, ateliers de cuisine et réunions), elle n’a pas semblé significative selon notre analyse première des données.

En réalité, selon les retours des entretiens collectifs les femmes sont nombreuses à être investies dans leur AMAP et il semblerait que pour beaucoup, l’AMAP peut être une entrée vers un activisme politique ou militant – bien qu’elles n’emploient pas ces termes. Pour les chercheuses Laura DeLind et Anna Ferguson, il s’agit d’un activisme silencieux mais aussi genré à travers la construction d’une alternative.

Il est nécessaire de garder en tête que les motivations d’engagement en AMAP sont multiples. Pour certain·es amapien·nes c’est uniquement un moyen d’avoir une alimentation saine et biologique, pour d’autres déjà « politisé·es » c’est un moyen de contrer le capitalisme, l’industrie agro-alimentaires ou soutenir des agriculteur·trices paysan·nes. Pour des amapiennes c’est parfois la première fois qu’elles passent à l’« action » avec un rôle à responsabilité au sein d’un groupe ou encore deviennent « politisées » par le biais de leur groupe AMAP et apprennent les codes sociaux associés aux milieux militants.
Là encore ce travail et l’impact politique des femmes dans les AMAP est aussi invisible à l’observateur même averti qu’à elles-mêmes, alors qu’il est pourtant majeur.

Un des exemples les plus frappants est à la transmission des valeurs et du modèle amapien à leurs enfants mais aussi plus largement à leur entourage. Selon l’étude de l’INED ce sont elles qui gèrent les enfants la plupart du temps et possèdent une responsabilité importante quant à leur éducation, elles ont donc une place privilégiée en tant que mère pour leur transmettre des habitudes alimentaires. Plusieurs amapiennes ont d’ailleurs rapporté non sans une certaine fierté avoir contribué au fait que leurs enfants, désormais en dehors le foyer familial, sont également dans une AMAP et sont attentifs à avoir une alimentation de qualité et éthique.
Ce travail de transmission de valeurs se fait parfois non sans mal, et demande de lutter contre des systèmes d’alimentation globalisés et bien plus puissants.

« (…) Quand mon fils sort de l’école (..) il descend à un arrêt accompagné des copains, et tous les panneaux publicitaires des arrêts de bus ont la photo de je ne sais pas quel modèle de big mac (…) avec je ne sais pas quel fromage dégoulinant (…). Il me dit « oh maman ça donne tellement faim, c’est tellement bon, j’ai tellement faim, j’aurais tellement envie de manger ça ! » (…). Après je lui dis « oui c’est vrai mais tu sais qu’après tu vas au MacDo et ce qu’ils te donnent ça ne correspond pas forcément à la photo, tu le sais », mais il n’empêche qu’ils sont entourés par ça. (…) Quand il sort avec ses amis, c’est un peu la chose à faire. « Maman on va… je peux acheter un kebab ou tacos ? ». Eux c’est un peu leur monde, et puis maintenant qu’il commence à passer beaucoup plus de temps avec les copains et qu’ils commencent un petit peu à sortir, vaguement, il est encore jeune. Comme ça c’est un modèle, (…) c’est un peu difficile de contrer ça, tu peux juste montrer qu’il y a autre chose et pourquoi tu fais partie de ceux qui vont vers les autres choses mais après voilà. » (Entretien individuel)

En tout cas, c’est en partie l’idée que soutienne les écoféministes. Ce mouvement est né aux Etats-Unis et est souvent récriminé par le monde universitaire car accusé d’être essentialiste et peu sérieux en associant les concepts « environnement » et « féminité ». Par ailleurs, bon nombre d’amapiennes ne semblent pas connaitre ce mouvement ou ne pas s’y reconnaitre. Pourtant, ces approches sont multiples et semblent en partie correspondre aux enjeux des AMAP sous le prisme du genre.

Pour les AMAP il serait peut-être intéressant de creuser les concepts liés aux mouvements écoféministes. Cela reviendrait entre autres à reconnaitre le travail et l’investissement conséquent des amapiennes dans les AMAP et dans le soutien aux paysan·nes, la diffusion d’un modèle de consommation alimentaire alternatif ainsi que la préservation de la santé et l’environnement de leur entourage. Enfin, défendre des valeurs en faveur de l’environnement, c’est aussi s’engager sur des notions qui ont longtemps été associées aux femmes. Aussi, ce n’est peut-être finalement pas un hasard de retrouver autant de femmes paysannes comme amapiennes dans le mouvement des AMAP…

Par Manon Lalliot, en charge de l'étude sociologique "Qui sont les amapiens et amapiennes d'Ile-de-France"


*En Avril 2021, un questionnaire d’une vingtaine de minutes a été diffusé en ligne auprès des amapien.ne.s d’Ile-de-France. En l’espace d’un mois nous avons récolté plus de 2250 réponses ! Un taux de réponse très élevé pour les 22 000 foyers amapiens du Réseau.

**La charge mentale, c'est ce qui s'ajoute à la charge de travail physique effectuée dans le cadre domestique ou professionnel. C'est un "travail" tout aussi épuisant, qui consiste à organiser, prévoir, anticiper. Pour un bon aperçu de ce concept, voir la BD d'Emma:

https://emmaclit.com/2017/05/09/repartition-des-taches-hommes-femmes/


Pour aller plus loin…

Références utilisées dans l’article :

• Wells, Betty L., et Shelly Gradwell. « Gender and Resource Management: Community Supported Agriculture as Caring-Practice ». Agriculture and Human Values 18, no 1 (1 mars 2001): 107 19. https://doi.org/10.1023/A:1007686617087.

• DeLind, Laura B., et Anne E. Ferguson. « Is This a Women’s Movement? The Relationship of Gender to Community-Supported Agriculture in Michigan ». Human Organization 58, no 2 (1999): 190 200.

• Ined - Institut national d’études démographiques. « 25 ans de participation des hommes et des femmes au travail domestique : quels facteurs d’évolutions ? » Consulté le 13 juillet 2021. https://www.ined.fr/fr/publications/editions/document-travail/25-ans-participation-hommes-femmes-travail-domestique/

Podcast sur les thèmes abordés :

• Arte radio, Un podcast à soi, « Prendre soin, penser en féministe le monde d’après », Charlotte Bienaimé https://www.arteradio.com/son/61664127/prendre_soin_penser_en_feministes_le_monde_d_apres_26

• Arte radio, Un podcast à soi, « Le pouvoir des mères », Charlotte Bienaimé
https://www.arteradio.com/son/61663279/le_pouvoir_des_meres_23

• Arte radio, Un podcast à soi, « Ecoféminisme 2ème volet : retrouver la terre », Charlotte Bienaimé
https://www.arteradio.com/son/61662820/ecofeminisme_2eme_volet_retrouver_la_terre_22

• Binge audio, Les couilles sur la table, « Le patriarcat contre la planète », Victoire Tuaillon
https://www.binge.audio/podcast/les-couilles-sur-la-table/le-patriarcat-contre-la-planete

• Binge audio, Les couilles sur la table, « Nourrir son homme 2/2 : le bon steak et le joli morceau », Victoire Tuaillon
https://www.binge.audio/podcast/les-couilles-sur-la-table/nourrir-son-homme-le-bon-steak-et-le-joli-morceau-2-2

• Binge audio, Programme B, « De l’utilité de la non mixité »
https://binge.audio/podcast/programme-b/de-lutilite-de-la-non-mixite

• Slate audio, Mansplaining, « Pourquoi les hommes ne mangent pas comme les femmes ? », Thomas Messias
http://www.slate.fr/audio/mansplaining/pourquoi-hommes-ne-pas-manger-comme-femmes-stereotype-genre-60

• Slate audio, Mansplaining, « Laissez les femmes se réunir en non mixité, elles en ont besoin », Thomas Messias
http://www.slate.fr/audio/mansplaining/laissez-les-femmes-se-reunir-en-non-mixite-elles-en-ont-besoin

• Slate audio, Mansplaining, « Charge mentale : hommes assistés, femmes lessivée », Thomas Messias
http://www.slate.fr/audio/mansplaining/charge-mentale-hommes-assistes-femmes-lessivees

Autres travaux du Réseau

Retrouvez également l'ensemble des questionnements du Réseau sur les questions de genre au sein du milieu paysan : http://www.amap-idf.org/les_femmes_en_agriculture_173.php

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