30 avril 2021
La Blette Humaine… et solidaire
Dans le cadre de l’accompagnement des projets d’accessibilité à l’alimentation au sein des AMAP franciliennes, nous vous proposerons régulièrement des récits d’expériences de solidarité dans les groupes AMAP. Elles seront ensuite rassemblées dans un guide qui verra le jour dans les mois qui viennent. N’hésitez pas à nous écrire si vous souhaitez faire le récit de votre initiative.
Par ailleurs, un groupe de travail Accessibilité se réunit régulièrement afin de partager les avancées sur la thématique, de construire des outils et de réfléchir à de futures pistes d’action, écrivez à noemie@amap-idf.org si vous souhaitez le rejoindre.
Tout a commencé au Centre Socio-Culturel (CSC) d’Antony (92). C’est en ce lieu que l’AMAP de « La Blette Humaine » organise ses distributions. Et c’est aussi dans ces locaux que le projet de solidarité en lien avec des familles adhérentes au centre a germé.
Les adhérent·e·s de l’AMAP constataient que des familles fréquentant le CSC étaient souvent curieuses et désireuses d’adhérer et de participer à ce fonctionnement. L’AMAP a voulu réfléchir à un système de solidarité pour rendre les paniers de légumes accessibles quel que soit le niveau de revenu. C’est ainsi qu’il a été décidé avec le CCAS (Centre Communal d’Action Sociale) d’Antony de permettre à 4 familles de bénéficier d’une aide financière pour le prix de son panier, leur permettant ainsi d’avoir accès aux produits de qualité de l’AMAP mais aussi à la communauté qu’elle constitue depuis la vie de l’association jusqu’aux liens avec les paysan·ne·s et les fermes.
Il a été décidé avec le CCAS que les familles paieraient leur demi-panier 150€ (contre 676€ à tarif plein) payable en trois fois. Le reste du montant a été partagé en deux : tout d’abord un appel à dons de façon volontaire pour les amapien·ne·s, ensuite la contribution du CCAS pour compléter le montant. Des conventions sont en cours de signature entre les familles, l’AMAP, le maraîcher et le CCAS.
C’est le CSC qui est entré en contact avec les familles intéressées, qui les accompagne dans le lien avec l’AMAP. Seuls les membres du bureau sont au courant de l’identité des familles.
L’expérimentation va durer un an, au terme duquel un bilan sera réalisé afin de décider de la poursuite, de l’élargissement ou des évolutions à donner à l’initiative.
Si vous êtes intéressé·es par ce projet et souhaitez en savoir plus, vous pouvez contacter l’un des amapiens référents : Mathieu Bordelet – zoulag@hotmail.fr
Par Noémie, salariée du Réseau AMAP IdF