En novembre dernier, nous vous alertions de la nouvelle réglementation sur la grippe aviaire mise en place par le Ministère de l’Agriculture qui contraint les éleveur.ses plein-air à confiner leurs volailles une grande partie de l’année (4 à 8 mois) lorsque le risque d'épidémie sera jugé "élevé" (voir notre article de novembre)

UNE MOBILISATION DEVANT LE CONSEIL D’ETAT

Le 17 décembre dernier, était examiné un recours devant le Conseil d’Etat déposé par plusieurs organisations syndicales et associatives dont le MIRAMAP (réseau national des AMAP) pour contrer cette nouvelle réglementation. A cette occasion, une mobilisation « casse-croûte » s’est organisée devant le Conseil d’Etat avec tenue d’une conférence de presse (à visionner ci-dessous).

COMMENT PASSER A L’ACTION ?

En parallèle, certain.es d’entre vous ont pu participer à une réunion de travail le 8 décembre dernier pour échanger avec des éléveur.ses impacté.e.s et choisir des actions de mobilisation prioritaires à mener en Île-de-France. Parmi celles-ci :

1) Communiquer dans son AMAP pour s’informer et informer de la situation critique actuelle
> vous pouvez dès à présent télécharger l’affiche ’On perd la poule !, la bannière, le flyer de la Confédération paysanne, ainsi que les messages à diffuser aux amapien.nes en .doc.

> Signez et faites signer la pétition Pour l’élevage de volailles en plein air toute l’année

2) Organiser une mobilisation des citoyens et éleveurs fin janvier
... le réseau AMAP IDF vous en dit plus à la rentrée !

3) Envoyer aux producteurs des autocollants et flyers qu’ils pourront donner lors des distributions pour sensibiliser les amapiens à ce qu’il se passe.
Le Réseau AMAP IDF a passé commande !

4) Envoyer un courrier à son député ou ses élus
> Un courrier de demande de rdv, à personnaliser, est téléchargeable ici.

Si vous ne voulez pas que votre dinde ou votre chapon du réveillon de Noël soit la dernière volaille de plein air que vous dégustez… ensemble, soyons mobilisé.es pour soutenir l’élevage des volailles de plein air, car il est en danger !

Par Claire et Lucie, salariées du Réseau AMAP IdF