Ninon a rejoint l’équipe du réseau pour réaliser son stage de fin d’études sur la thématique de l’arboriculture bio en Ile-de-France. Ninon va essayer d’identifier les freins et leviers à l’installation et à la transmission et de comprendre comment les groupes en AMAP peuvent être une clef pour répondre à ces enjeux.

Ninon a commencé une licence d’histoire à la Sorbonne. A la fin de la première année, elle réalise qu’être professeure d’histoire n’est pas une vocation. S’est alors posée la question de ses aspirations et envies futures. Ninon se rappelle que dès son plus jeune âge elle voulait monter une brigade du tri pour vérifier que chacun·e soit conscient·e des enjeux autour des déchets.

A partir de sa deuxième année d’étude, elle a orienté son cursus autour des enjeux environnementaux. A titre personnel, elle s’est engagée dans diverses luttes : contre le Tafta, Nuit debout, mobilisation lors de la Cop21… Lors de son Erasmus à Edimbourg, Ninon continue à militer localement en participant à une campagne contre les investissements dans les énergies fossiles.

De retour en France et sa licence en poche, Ninon a envie d’explorer sur le terrain des thématiques qui lui tiennent à cœur, d’allier ses engagements personnels à ses engagements professionnels. Elle effectue plusieurs stages pendant 6 mois : l’un à la mairie de Paris autour de la végétalisation de la ville et un autre chez Vergers urbains, pour concevoir des jardins partagés avec les habitants en pieds d’immeuble. Ces deux expériences confirment son envie de continuer dans le domaine de l’écologie.

Pour changer d’air et découvrir le nord de la France, Ninon continue ses études à Sciences Po Lille : ça tombe bien, le master que propose l’école correspond aux thématiques qui l’intéressent : le développement soutenable. Son mémoire de M1 lui permet de faire une enquête de terrain avec un collectif engagé contre l’aménagement d’un projet urbain sur une friche en plein cœur de la ville, la friche Saint-Sauveur. La vision des militant·e·s sur la ville et leur volonté que les habitant·e·s se réapproprient les espaces communs l’a convaincue de continuer à militer par la suite.

Après ces deux années d’apprentissage, les thématiques de l’alimentation et de l’agriculture semblent être celles qui font converger les sujets qui passionnent Ninon et les urgences climatiques actuelles.

Naturellement, Ninon est attirée par la mission que propose le réseau des AMAP autour de l’arboriculture ! Elle est motivée pour contribuer à sauvegarder une culture qui fait partie de nos racines et de notre patrimoine, tout cela dans une dynamique de solidarité et d’échanges avec les paysan·ne·s, pour montrer que les arboriculteurices ne comptent pas pour des prunes !

Par Lucie, salariée du Réseau